Les amitiés spirituelles

C’est à l’âge de 17 ans que je découvre les manuscrits de Ste-Thérèse de l’Enfant-Jésus. Un livre rabais à 1 dollar. Ce fut le début d’une amitié spirituelle qui dure encore. Vous me croirez si je vous dis que je lis et relis sans arrêt ces manuscrits depuis mes 17 ans.

Thérèse Martin est ma plus vieille amitié spirituelle parmi les saintes et saints avec laquelle je ne cesse d’avancer.

Je suis toujours émerveillé de son équilibre et de son discernement. Pourtant, ce ne sont pas les épreuves qui ont manquées dans sa courte vie. Orpheline de sa mère à 3 ans, la cadette d’une famille de 5 filles entre au Carmel à 15 ans. Rien ne peut l’arrêter dans sa démarche où à Rome, elle suppliera le pape Léon XIII de la laisser entrer au Carmel lors de l’ultime pèlerinage qu’elle fera avec son père, sa sœur, et autres pèlerins français de son époque. Elle s’intéresse à tout, voit tout, et sent la complexité de la nature humaine, même auprès des plus grands de ce monde.

Elle mourra à l’âge de 24 ans, le 30 septembre 1897; mais attention à ce qu’elle dira : « Non, je ne meurs pas, j’entre dans la vie! »

Je m’inspire maintenant d’un article paru sur le site du Vatican en décembre dernier.

Tous les deux ans, l’Unesco choisi de commémorer des personnalités qui ont rayonné dans le monde chacune à leur manière et promeuvent des valeurs d’humanité au service de la paix. Sur proposition du Sanctuaire de Lisieux, la France, avec le soutien de la Belgique et de l’Italie, a choisi de présenter la figure de Thérèse de Lisieux, née en 1873 et décédée en 1897, dont les écrits ont marqué la vie spirituelle de millions de personnes à travers le monde.

En 2023 nous soulignerons le 150e anniversaire de sa naissance.

Une autre figure fut présentée par la Ville de Paris : Gustave Eiffel, mort en 1923.

De son Carmel à Lisieux, Thérèse a entendu parler de la tour Eiffel construite en 1889 lors d’une exposition universelle à Paris. Gustave Eiffel a sans doute eu connaissance de la jeune carmélite béatifiée en 1923, année de sa mort.

Je ne suis jamais monté dans la tour Eiffel, mais je l’ai vue plusieurs fois. Je continuerai à parcourir le chemin spirituel de ma grande amie en lisant jusqu’à la fin de ma vie- si Dieu le permet- les manuscrits autobiographiques.

J’ai lu que le pape François, lors de ses voyages apostoliques apporte dans son sac à mains noir ce livre. Oui, on peut voyager longtemps avec les amitiés spirituelles fidèles.

Denis Veilleux

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