Le 13 mai 2023

Le 13 mai dernier, deux événements se chevauchaient dans l’actualité internationale.

La visite du président ukrainien reçu par le pape François à Rome, et l’Eurovision, un spectacle musical regroupant plusieurs pays. L’an dernier, ce sont les Ukrainiens qui ont remporté le premier prix. C’est ce pays qui doit tenir l’invitation l’année suivante. Impossible à cause de la guerre, l’Eurovision eut lieu à Liverpool, la ville des Beatles.

Le 13 mai est la date de la première Apparition de Marie aux bergers de Fatima en 1917.

C’est aussi le rappel, 13 mai, de l’attentat contre le pape Jean-Paul II, polonais, sur la Place Saint-Pierre en 1981. Dans son Message au monde, la Vierge de Fatima exhorte à la conversion de la Russie. Elle indique que ce point du globe répandra ses erreurs et que le pire pourrait advenir encore pour l’Humanité. S’ensuit la seconde guerre mondiale et celle en cours. La conversion est chose difficile dans la surdité du cœur des peuples et leurs alliances maléfiques. Tout cela donne des fruits de mort et non de vie.

L’Eurovision, intéressant comme terme, « la vision de l’Europe » pourrions-nous dire, nous met en face d’artistes de tant de pays que nous sommes éblouis par un déploiement de toutes les potentialités scéniques non pas en guerre mais en compétition. C’est cela le monde : la compétition pour gagner le premier prix et devenir le pays invitant les autres l’année suivante. C’est une démarche intéressée. J’ai vu quelques prestations. Ça ressemble à l’enfer que je n’ai jamais vu. Les enfants de Fatima ont eu la vision de l’enfer. Pas joli, semble-t-il.

Nous avions sous les yeux le miroir du monde avec tous ses appétits, des plus bas au plus nobles. Sur scène, on croyait voir le monde préhistorique moins civilisé qu’il ne l’était sans doute. Comment comprendre l’humanité d’aujourd’hui sans remonter aux origines confondues dans le présent et qui donnent des allures de morts, d’enfermements, de fausses libertés. Ça criait comme ça sautait et ça sautait comme ça criait.

Il y avait aussi la beauté. Elle se voyait dans une chorégraphie si bien ficelée dans la vertu du courage qui avance en avant « son cœur. » Un cœur pour vivre de ses battements. C’était beau et touchant.

Je vous laisse avec une vision : « un homme descendait de Jérusalem à Jéricho et il tomba aux mains des brigands…; près de celui-ci à moitié-mort, passèrent un prêtre et un lévite sans s’arrêter. Puis, un voyageur de Samarie le voyant comme ça, s’arrêta et posa le geste de descendre de son âne…plaça le moitié-en vie sur sa monture, le mena à l’auberge et paya deux jours au moins ce qu’il fallait…pour qu’il respire mieux…

Denis Veilleux

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