La vie en crise

Lorsque nous voyons les explosions de guerres un peu partout sur la planète, il faut bien avouer que nous vivons une crise de la vie humaine. Le nombre des victimes ne se comptent plus. Nous parlons avec fougue des valeurs dans nos vies, or elles sont fragilisées par tous ces bombardements qui nous atteignent ici même, à distance des continents. La crise de la vie humaine multiplie ses assauts et si loin d’ici on se chicane, tout près d’ici les chicanes s’importent. Des milliers de personnes ont fui leur pays mais où vont-elles? Sur la lune? Pas sûr! Sur mars? Encore moins. Ils se déplacent sur la planète terre en quête de paix, de stabilité, de refuge. C’est la configuration d’un tout autre monde qui s’engendre. Le métissage des peuples, des langues, des races, des cultures, des religions.

Dans l’épitre aux Romains, saint Paul écrit que nous sommes encore « dans un enfantement qui dure encore… » Que sera le visage nouveau du monde et que transportera-t-il de ses blessures. La guérison? La stabilité? Le respect? L’entraide? Une humanité nouvelle?

L’Histoire avec un grand H nous rappelle que ce ne sont pas les mouvements du monde qui ont donné une Nouvelle Humanité.

Retrouverons-nous les mêmes défis, les mêmes conflits, le combat des pouvoirs, les mêmes pauvres, les mêmes riches, les mêmes péchés?

La vie en crise est faite de valeurs bafouées, de déni du respect, de faillites personnelles, de violences troublantes.

Et si nous relevions les défis, le sens du respect, l’accueil des différences, le désir de la communion, de la fraternité? Nous ressemblerions à ces milliers de personnes qui ont relevés la tête lors de l’éclipse le 8 avril 2024. C’était la joie de voir deux astres se rencontrer alors que nous étions pour une part seulement sur un petit coin de terre.

Moi, je me trouvais près du Fleuve St-Laurent. Le ciel fut seulement tamisé. Tout près, il y avait une colonie d’outardes sur la grève qui ne bougeait pas le cou étiré vers le haut. Je n’avais pas de lunette pour scruter le mouvement de la lune mais avec mes yeux je voyais ces outardes dont l’attitude anormale rendait le monde plus humain.

La vie en crise donnera peut-être un nouveau visage à ce monde en cascades.
« Paix au monde de bonne volonté! »

Denis Veilleux

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