La famille mondiale

On parle beaucoup de santé depuis la pandémie. La santé affublée de tous les adjectifs qui ne cessent de s’ajouter : santé physique, émotionnelle, affective, mentale, psychologique, reproductrice. Celle de la nature, de la Création.

Être en bonne santé revient au palmarès des souhaits les plus souhaités. Le mot santé vient de la même racine que ‘salut’ et pour les croyantes et croyants que nous sommes le Salut c’est Quelqu’un. Dieu nous offre ce Salut. Notre Inventeur-Créateur nous a fait pour Lui, et, entre nous et Lui, il y a ce Salut qui reflète le bonheur. On ne s’éloigne pas de la santé.

Et pourtant, chaque jour les maladies apparaissent et nous incitent à combattre, à vaincre les fièvres et les maux de toutes sortes.

D’un côté, le bonheur de savoir que l’on est sauvé, aimé, et de l’autre, que l’on est soutenu dans le combat. Il existe une sorte d’équilibre dans le maintien de ces deux pôles de nos vies. Santé et combat s’unissent pour que l’équilibre se maintiennent non pas comme une assurance-vie mais comme une vie assurée par la Foi qui nous garde en communion avec Dieu.

Notre véritable famille est plus grande que celle que nous connaissons. Liés les uns aux autres, nous espérons une fraternité familiale à la mesure du monde. Nous ne pensons plus à nos terres, nos lacs, nos rivières, nous pensons à toutes les rivières et les terres en ce monde. Nous avons pris un virage mondial dans nos esprits. Un décloisonnement de notre petit monde envers ces milliards d’êtres humains dont nous voyons chaque jour les visages.

Le Salut offert par Dieu en son Fils Jésus qui s’est fait l’un de nous, illumine notre vie personnelle et mondiale. « En Lui était la Vie et la Vie était la Lumière des hommes » lisons-nous dans le Prologue de l’Évangile de St-Jean.

Laissons-nous saisir et aimer par Celui qui, dans le combat quotidien, nous offre le Salut dans cet appel à la communion à nous ouvrir à la famille mondiale.

Dans l’infiniment petit, il y a l’infiniment grand. La famille de Bethléem, Marie, Joseph et Jésus, emprunte les visages de toutes nos familles humaines. Tantôt en déplacement, tantôt dans leur chez-soi, et enfin capable d’avancer sans écraser personne. Regardons-les nous regarder!

Denis Veilleux

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