Confiance, j’ai vaincu le monde!

La confiance est faite de mille et une petites choses. Elle s’acquiert par l’expérience petit à petit, et devient comme une protection qui nous tient debout. La confiance est une force qui se déploie envers une personne, une institution, une société, et parfois même dans un monde d’idées. Tout cela en vue de la construction de nous-même et de ce monde dans lequel nous sommes partie-prenante. C’est une qualité de la vie!

Or, la moindre petite chose parmi tous ces éléments décrits peut faire s’écrouler en une seconde tout ce qui a été bâti pendant des années. Un mot mal venu dans une conversation, une attitude à l’inverse de ce que l’on croyait, un contre-témoignage qui vient tout foutre en l’air. Quand une de ces réalités qui touchent les personnes s’égratignent, il sera très difficile de redonner sa confiance, à moins d’une réelle démarche de réconciliation qui ne peut se passer du don de Dieu qui offre le pardon entre-nous. À Simon-Pierre qui demande combien de fois faut-il pardonner à son frère, il avance le chiffre 7, mais Jésus lui dit : « 7 fois 70 fois 7 fois. » Ça prend du divin dans la réconciliation qui remet debout la confiance.

Sur le plan mondial, les conflits et les guerres qui ne se règlent pas engendrent pour des siècles des inimitiés, des haines, des rancunes et de la discrimination. On dit que la diplomatie ne peut vraiment être efficace que par le développement des amitiés. Je le crois. Lorsque des puissants du monde se réconcilient entre eux et leurs pays, n’allons pas croire qu’ils sont les premiers à y travailler. Ce sont souvent des gens qui resteront dans l’ombre qui auront fait reculer ou avancer les aiguilles de l’horloge.

Lorsque Jésus dit : « Confiance, j’ai vaincu le monde! », Il remet ensemble toute l’Humanité qu’Il a réconciliée par sa Mort et sa Résurrection. Et entre les deux, sa Passion. Il avait tout pour perdre confiance en nous. Nous l’avons mis au rang des criminels, battu, flagellé, et poussé sur la croix, bien fixé pour qu’Il ne bouge plus. Nous avons réussi. Mais le cœur lui, le Cœur de Jésus a imploré le pardon car Il savait que nous ne savions pas ce que nous faisions. Comment peut-on en arriver là? Par le mépris qui écrase tout et l’orgueil qui siffle dans nos oreilles les mensonges.

Que c’est difficile de croire quand les bombes nous tombent dessus! Que c’est pénible de croire en un avenir quand on tue nos enfants, nos pères et nos grands-parents. La confiance cache un autre mot, celui de la foi.

« Confiance j’ai vaincu le monde, devient : ‘ Ayez Foi, j’ai vaincu le monde et son Mal, le diable et ses lieutenants, la mort et les larmes.’

Quel défi pour nous de tenir dans ces bourrasques mais apprenons aussi : « Ta foi t’a sauvé! » et surtout : « Et Moi, je suis avec vous jusqu’à la fin du monde! » Ce qui veut dire : ‘ Je ne suis pas parti, loin de là!’

Denis Veilleux

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