Transfusion et greffe d’En-Haut

Sur des panneaux bien visibles, les municipalités annoncent parfois des Collectes de sang. Même des équipes de hockey sont sur place pour inviter les gens à donner leur sang. Il en va de la vie et de la survie de milliers de personnes. N’est-ce pas extraordinaire que nous puissions partager notre  sang sans connaître l’identité de la personne qui le recevra.

Jésus n’a pas donné son Sang de cette manière, il l’a versé en Victime pour notre salut. Nous passons à un autre niveau, divin, de Celui qui est venu racheter nos vies par le Sang de son amour. C’est le Sang du Fils de Dieu, le Sang de l’Agneau immolé comme le décrit saint Paul dans son épitre aux Éphésiens. Désigné comme étant l’Agneau de Dieu par Jean le Baptiste, Jésus est Celui qui non seulement porte le péché du monde, mais l’en délivre. C’est par le Sang de sa croix que nous avons été rachetés.

Dans la Première Alliance, on offrait le sang des animaux pour exprimer à Dieu son repentir. On envoyait au désert un bouc chargé des péchés du peuple afin d’être en paix et délivrés du mal.

Non seulement Jésus nous a sauvé par le Sang de sa croix, mais Il nous a promis le don de l’Esprit saint afin que nous puissions comprendre de l’intérieur non seulement qui est Dieu pour nous, mais qui nous sommes pour Lui. Comment ne pas rappeler ce texte de la Première Alliance au livre d’Ézéchiel où nous découvrons cette transfusion de l’Esprit qui nous refait en profondeur. C’est Dieu qui fait les premiers pas et nous ramène sur le chemin de ses pensées. Écoutons cette Parole au chapitre 36, versets 25 à 27 du Livre d’Ézéchiel :

Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon esprit : alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes commandements et vous y serez fidèles.

Ce n’est plus seulement une transfusion de l’Espri, mais une véritable greffe du Cœur de Dieu dont les battements rythment nos pas en Lui.

Et Jésus qui dira à ceux qui se scandalisent alors qu’Il mange avec les publicains et les pécheurs : « je ne suis pas venu pour les bien-portants mais pour les malades. » Il soigne en pardonnant et Il pardonne en soignant.

Denis Veilleux