L’Immaculée Conception
Lorsque le premier administrateur apostolique est arrivé en Nouvelle-France, il avait dans le cœur cette dévotion envers Marie l’Immaculée Conception, quelques siècles avant que l’Église catholique en fasse ‘don’ au titre d’un Dogme en 1854. François de Laval faisait également partie des premiers compagnons des Missions Étrangères de Paris. Il devait être envoyé en Cochinchine et le vent tourna en direction de la Nouvelle-France. Il fut ordonné évêque, en cachette, à Saint-Germain-des-Prés à Paris, un 8 décembre. Une plaque commémorative nous le rappelle lorsque nous entrons dans cette église encore aujourd’hui.
L’Immaculée Conception est une expression qui révèle que Marie la Mère de Jésus nait Immaculée, préservée des cassures du péché des origines et de ceux qui se multiplieront par le poison du serpent qui aura contaminé l’être humain ‘homme et femme’ et leur descendance. C’est si simple à comprendre en remontant l’Histoire. Pourquoi est-elle préservée? Parce qu’elle est ‘réservée’ à une Mission sans pareille. « Réjouis-toi Marie comblée de grâce, le Seigneur est avec toi ». Elle accepte d’être la mère du Fils du Très-Haut. Ce qu’elle découvrira par l’intelligence de sa foi concrète dans sa vie concrète. À l’écoute de Dieu, elle est à l’écoute de son enfant, l’aime, le guide, le nourrit, l’éduque, lui apprend les mots de la prière, avec Joseph son époux. Elle incarne avec son Fils l’amour divin et humain. Cette femme, ‘réservée’ pour cette mission, est élue en son humanité pour que l’Humanité soit élue dans la divinité de son fils, le Fils de Dieu, son enfant.
Elle aime, souffre, lutte pour nous. Les serpents la traquent; or de ses deux pieds elle écrase leur tête. Elle sait où ils se cachent et se faufilent. Il sont ici chez-nous et partout dans le monde. Ils sont au Québec n’en doutons pas et l’Immaculée aussi.
Nous allons clôturer le 350ième anniversaire de fondation du Diocèse de Québec. Ce n’est pas un terrain et sa clôture, c’est le temps de l’Esprit qui a semé ici l’Évangile, la Bonne Nouvelle par « le Semeur qui est sorti pour semer ». Avec ses hauts et ses bas, ses martyrs et ses pécheurs et pécheresses, la Promesse et les idéologies, le bon grain et l’ivraie. Qu’avons-nous célébré? La foi en Dieu : Père, Fils et Esprit-Saint agissant dans le temps, l’espace et les personnes de siècles en siècles.
Deux ans avant cet événement, j’ai composé pour cette année jubilaire cet Hymne à Notre Église-Mère. Je vous en offre les paroles. Cliquez ici
Denis Veilleux
Titre: HYMNE À NOTRE ÉGLISE-MÈRE
Paroles et musique: Denis Veilleux
Arrangements musicaux: Gabriel Hamel
Interprètes: Katee Julien, Denis Veilleux
Chœurs: Eve-Marie Laflamme, Gabriel Hamel, Daniel Normand