Le plus petit est le plus grand

Le plus grand pouvoir de Dieu c’est d’être le plus petit.

Il le fait admirablement la nuit de Bethléem lors de sa naissance. Il nait d’une femme, Marie, après les 9 mois où le Souffle de l’Esprit-Saint s’est répandu en elle après son OUI qui n’a jamais faibli. Elle est grande cette maman, petite et servante de Celui qui l’a choisie pour être la Mère du Messie. Le Messie est celui qui reçoit l’onction de Dieu. Il est Lui-même cette Onction dans la tendresse du Père et de l’Esprit. Toute la Trinité est cachée – les Trois Personnes Divines – dans cet enfant qui ne parle pas encore et dont les yeux s’ouvrent à la lumière encore diffuse. Dehors, ce nouveau-né entend les gestes de l’amour de sa mère et ceux de son père de cœur Joseph. Dieu est si petit qu’il ne peut manger par lui-même. Il boit le lait de sa mère; il est lavé par les mains de Joseph et réchauffé par leur chaleur intérieure et extérieure.

Cette nuit-là des pauvres sont venus leur annoncer qu’ils savaient le Mystère. Ils ont raconté que des anges leur étaient apparus dans leur nuit de travail à garder les moutons. Des anges aux bergers, des bergers à Bethléem, devant une jeune maman et un enfant couché dans une mangeoire, des Galiléens venus pour le recensement dans la Ville de David.

Qu’avons-nous à apprendre d’une grandeur si grande ? Qu’avons-nous à comprendre dans ce monde encore chaotique? Tout simplement s’approcher de la grotte de Bethléem et demander de ressembler à ce Mystère de petitesse qui nous fera devenir frères et sœurs d’un même Amour, celui de Dieu.

Engranger des millions dans un compte en banque n’est pas la grandeur que Dieu attend. Devenir les plus riches de la planète n’émeut ni anges ni archanges dans les Cieux! Avoir la beauté, et tous les dons à en perdre la tête et son cœur? Non plus! Cela n’intéresse pas les enfants du Royaume dont les vêtements sont ordinaires et suffisent à ne pas griffer la planète de laine, de coton ou de plastique.

La petitesse et l’humilité sont les vraies grandeurs de l’âme que Jésus désire dans son berceau. C’est déposer la grandeur dans l’humilité d’un enfant qu’il nous donné d’adorer puisqu’il est Dieu.

Cessons d’adorer nos chats, nos chiens, nos bijoux, nos aigles, nos veaux d’or, et adorons notre Dieu qui s’est fait l’UN de nous. Cessons de détruire, de mutiler la Vie, la mort, l’étranger, le ruiné.

Nous pouvons prendre L’Enfant-Dieu de Bethléem dans nos bras et le placer sur notre cœur en l’embrassant. N’hésitons pas! Il est partout sur la terre.

Joyeux Noël Lumière!

Denis Veilleux

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